Publié dans Editorial

En alerte !

Publié le lundi, 16 mai 2022

Le maudit virus revient. Il réapparait en surface. En fait, il n’est guère parti ou anéanti, il rôde dans les parages. Tel un fauve, il se tient toujours prêt à bondir à la moindre occasion. Le manque de vigilance lui offre l’opportunité. La Covid-19, il s’agit de lui précisément, resurgit de nulle part !
En notre qualité de vigile, nous tirons la sonnette d’alarme. Pour la énième fois, nous appuyons sur la sonnerie d’alerte de manière à ce que chacun, simple citoyen et tout responsable étatique, prenne conscience du danger qui guette le pays. Certes, il ne s’agit pas encore d’une « alerte rouge ». Peu importe la couleur, jaune, orange ou rouge ! Mais une alerte, c’est une alerte. Il ne faut pas le sous-estimer. A nous tous de prendre en compte les mesures qui s’imposent. Le relâchement général y est pour beaucoup. Sans vouloir paniquer ni lancer une fausse alerte, des consignes de rappel s’avèrent d’utilité publique.
Le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) attire vivement l’attention des dirigeants étatiques et de la population de l’Afrique australe, dont Madagasikara en fait partie, que la contamination du Sras-Cov2 regagne du terrain. La sous-région a enregistré 46.271 cas durant la semaine du 1er au 8 mai 2022. Soit une augmentation de 32% par rapport à la semaine précédente.  En Afrique du Sud où le sinistre phénomène inquiète le plus, on déplore 376 décès au cours des trois dernières semaines soit deux fois plus qu’au cours des trois semaines précédentes. D’ailleurs, la hausse soudaine des cas observés en Afrique australe est due à cette recrudescence brutale de la contamination en RSA. Avec l’approche de la saison hivernale, on craint le pire, dans cette sous-région.
A Madagasikara, le péril de la Covid-19 plane de nouveau. On prélève un nouveau rebondissement au cours de la semaine qui se termine le 13 mai 2022. Le ministère de la Santé, seule source fiable des statistiques, fait état d’une hausse de nouveaux cas. Sur les 4765 tests effectués on a eu 55 nouveaux cas. Bien qu’on ne déplore pas, du moins pour le moment, des cas de décès, il y a lieu de s’inquiéter sérieusement.
Le cas de la Grande île se complique du fait que le Malagasy lambda manifeste une certaine réticence à se faire vacciner. Il ne s’agit pas tellement d’un refus mais plutôt d’une indifférence générale. En cause, peut-être, de la prédominance du traitement axé sur les plantes médicinales traditionnelles. Une culture traditionnelle du terroir qui remonte des temps anciens présentée sous la formule de décoction, « tambavy ». L’option priorisée par le régime en place qui consiste à valoriser le remède traditionnel amélioré (RTA) à savoir les Covid-Organics (CVO sous toutes ses variantes) conforte la pratique ancienne et n’arrange pas le cas des vaccins. Toutefois, les techniciens du ministère de la Sante doivent obligatoirement trouver les moyens efficaces pour convaincre les concitoyens sur la nécessité de se faire vacciner. Il en faudra une campagne de sensibilisation percutante et de façon continue.  Rappelons que lors des précédentes campagnes de vaccination, l’OMS déplore le fait qu’on a dû jeter 800.000 doses de vaccins périmés sur place.
Jusqu’à présent, on ne déplore pas des décès. Raison de plus d’intensifier la vigilance.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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